La société Yobedi, spécialisée dans la gestion d’un bien d’exception surnommé Dar Yobedi, opère depuis plusieurs années dans un cadre confidentiel. Jusqu’à récemment, ce lieu unique n’était accessible qu’à un cercle restreint de proches et de partenaires. Aujourd’hui, l’ouverture au public marque un tournant : l’opportunité rare de séjourner dans un lieu préservé, pensé avec exigence et discrétion. Ce passage d’un usage privé à une expérience partagée reflète notre volonté de faire découvrir un art de vivre singulier, enraciné dans l’authenticité du lieu et dans l’attention portée à chaque détail.

Perchée au sommet d’un vallon verdoyant, la villa embrasse d’un regard toute la vallée, avec en arrière-plan les crêtes solennelles de l’Atlas. Dès l’aube, la lumière joue entre les 20 pergolas d’une promenade carrelée qui enlace un jardin foisonnant. 140 oliviers et une nuée d’arganiers tissent un décor à la fois apaisant et profondément enraciné dans le terroir. Plus bas, la piscine carrelée du bleu Mogador reflète le ciel et prolonge la vue jusqu’à l’horizon. Sa pergola boisée, ombragée naturellement, abrite transats et silences. Là, le temps s’étire. Après la baignade, le hammam et la salle de massage offrent un prolongement sensoriel — chaleur, vapeur, effleurements. Puis vient le thé à la menthe, servi dans la salle de relaxation, comme un dernier souffle de lenteur. Certains soirs, le gardien prépare un barbecue dans le jardin. L’odeur du feu se mêle aux herbes du vent. Ce lieu, surnommé « le château » par les habitants, offre une sensation de surplomb rare, comme suspendu hors du monde. Lors des beaux jours, les plus chanceux pourront assister à la parade nuptiale des paons, qui déploient leurs plumes en éventail dans une chorégraphie ancestrale. Une scène de nature, brute et précieuse.

La villa se situe dans la campagne d’Essaouira, juste au-delà de la cuvette naturelle où s’abrite la ville. Cette configuration géographique offre un avantage rare : ici, l’humidité portée par les vents marins reste piégée dans les reliefs côtiers. Résultat : un climat plus sec, plus doux, idéal pour se reconnecter à la terre sans subir l’oppression de l’air salin. Nichée au bout d’une piste privée de 1,4 km depuis la route principale, la maison bénéficie d’un isolement total, dans un calme que seuls les bruissements d’oliviers ou le chant des oiseaux viennent troubler. À l’entrée de la piste, la coopérative féminine Tigumine perpétue un savoir-faire ancestral : chaque jour, ses artisanes fabriquent à la main une huile d’argan de première qualité, selon des méthodes transmises de génération en génération. Au cœur de l’automne, lors de la saison de la récolte, vous pourrez assister à la cueillette des olives directement sur la propriété. Ces fruits sont ensuite acheminés à quelques encablures, dans un moulin local, où l’huile d’olive est extraite artisanalement, par première pression à froid, à l’aide d’une roue en pierre. Une immersion rare dans un cycle agricole resté fidèle à ses origines. Pour vos besoins quotidiens, la supérette de Brahim permet de s’approvisionner facilement en produits essentiels. Le restaurant Argana, quant à lui, prépare une cuisine locale généreuse – tajines, grillades, plats traditionnels – livrable directement à la villa. Le gardien peut également assurer les courses ou la commande des repas, pour un séjour fluide et sans contraintes.